C’est une grande première ! En ce début d’année, le Poool x French Tech Rennes Saint-Malo dévoile les résultats de son enquête concernant la santé des startups du territoire. Afin de réaliser ce premier état des lieux, plus de 110 réponses ont été recueillies durant le mois de novembre 2023. Ce bilan de santé des startups du territoire permet de prendre le pouls du secteur, comprendre les sujets actuels et les préoccupations des entrepreneurs. Qui sont-ils/elles ? Sur quels secteurs interviennent-ils/elles ?
Portrait type des startups du territoire
Sur la photo de famille de l’écosystème startups du territoire, quelques tendances fortes se dégagent :
- Des équipes plutôt petites. Dans 71% des cas, l’effectif est composé de moins de 10 salariés. La moyenne des startups est de 18 salariés démontrant des situations très différentes au sein du territoire.
- Des structures jeunes. Quasiment la moitié des répondants déclare une création il y a moins de 3 ans prouvant le dynamisme et la vitalité de l’écosystème.
Parmi les entreprises du territoire, le numérique occupe une place importante. En effet, 66% des sociétés interviennent dans ce domaine. Cependant, ce chiffre diminue puisque dans une précédente enquête, il montait à 74% avant 2020. Parmi les secteurs qui attirent, la deeptech poursuit sa progression au sein de la French Tech Rennes Saint-Malo (26% des entreprises). Enfin, les enjeux environnementaux et sociétaux occupent une place importante. Les entreprises dites « à impact » représentent 43% des entreprises crées après 2020.
Sur le podium des sujets dominants dans l’écosystème, nous retrouvons :
- L’environnement et l’énergie (14%)
- La santé (14%)
- La cybersécurité (10%). Ce domaine va progresser dans les années à venir avec le développement de la Cyberplace pour regrouper la communauté.
À la tête des startups, les profils d’ingénieurs sont très majoritaires dans la création (69%). On retrouve ensuite les commerciaux (18%) et les chercheurs (16%).
Découvrez le mapping des startups de l’écosystème
Une santé contrastée selon l’ancienneté
Deux salles, deux ambiances. Selon l’ancienneté, la situation économique des startups est plus ou moins difficile. Dans l’ensemble, 1 entreprise sur 2 fait état d’une santé fragile. Cependant, la santé financière est fragile pour 59% des startups créées après 2020 et 40% pour celles créées avant 2020.
Entreprises privées et Grands groupes sont les principaux clients des startups du territoire (plus de 80%). Les solutions majoritairement BtoB trouvent leur public parmi ces deux typologies. Afin de modifier ce rapport de force et inciter les acheteurs publics à se tourner vers les startups françaises, la French Tech a lancé le programme « Je choisis la French Tech ».
L’état d’esprit des fondateurs
Point important dans l’écosystème de la French Tech Rennes Saint-Malo, 86% des startups se déclarent confiantes pour les années à venir. Un signe encourageant porté par le marché porteur de leur activité, la satisfaction clients ainsi que leur fidélisation.
Cependant malgré cette confiance dans les années à venir, les startups vont face à quelques inquiétudes. Celles-ci portent notamment sur les contextes économiques et géopolitiques rencontrées ces derniers mois/années. Le développement envisagé peut ainsi se retrouver retarder ou plus compliqué.
Enfin l’année 2024 sera une année de défis pour les startups du territoire. En première ligne, le développement commercial et le financement sont les 2 principaux challenges pour cette année. Le recrutement, la R&D ainsi que le développement à l’international arrivent dans un second temps .
L’innovation vertueuse
L’impact environnemental est un enjeu pour un nombre important d’entreprises. Le territoire n’y échappe pas puisque 46% des répondants déclarent avoir mis en place des actions RSE et 34% en font une priorité. L’aspect « impact » devient un enjeu important dans les stratégies futures.
Autour de l’innovation vertueuse, il revient également d’évoquer la parité. Alors que de nombreuses entreprises ont à cœur de faire ce sujet une priorité, 29% des répondants déclarent que ce n’est pas une priorité. Parmi eux, nous retrouvons des startups issus du numérique (SaaS, logiciel, industrielle).
Dernier point concernant l’innovation vertueuse : la collaboration entre chercheures et entrepreneurs. Alors que la French Tech dresse comme prioritaire la collaboration entre recherche/entrepreneuriat, qu’en est-il sur le territoire bretillien ?
- Il ressort de l’enquête que 50% des startups ont déjà collaboré avec la recherche académique.
- Parmi les 50% n’ayant pas encore collaboré, 26% disent ressentir le besoin de mettre en place des collaborations pour leurs activités.
- 75% des startups Deeptech ont déjà collaboré avec la recherche académique.
L’intégralité de l’enquête est à retrouver ici : https://www.lepoool-enquete.tech/chapitre-1